Amis pour plus d'un siècle, les américains et les russes se disputèrent sur des questions concernant l'Asie dans les années 1890 et sont devenus ennemis en 1917 lorsque le parti communiste saisit le pouvoir, établissant ainsi l'Union Soviétique et déclarant une guerre idéologique aux pays capitalistes de l'ouest. Les États-Unis, mécontents du nouveau régime, refusent de reconnaître l'URSS comme état jusqu'en 1933. Bataillant côte à côte durant la deuxième guerre mondiale, les relations entre les États-Unis et l'Union Soviétique commencèrent à se dégrader sérieusement à partir de 1944 et prirent un tournant pour le pire après que Joseph Staline, le chef soviétique à l'époque décida d'aller à l'encontre des ententes signées durant la Conférence de Yalta (du 4 au 11 février 1945) et de prendre possession des pays de l'est de l'Europe et d'empêcher ainsi les élections démocratiques qui auraient du y avoir lieu.
Cette action pourrait être considérée comme étant un acte de mauvaise foi par les russes envers les américains mais les raisons de ces actions étaient beaucoup plus profondes. Depuis la chute du système tsariste, plusieurs pays capitalistes (dont la France, l'Angleterre, les États-Unis et le Japon) avaient tentés de faire tomber le nouveau système communiste pour y remettre un système politique qui leur convenait plus. Donc, dès les débuts du nouveau système, Lénine avait mentionné que la seule façon de faire survivre le communisme dans un monde capitaliste était de l'étendre dans d'autres pays en l'imposant s'il le fallait. Puisque le capitalisme est global, le communisme se devait d'avoir une vision globale. Cette politique d'expansionnisme communiste face au monde capitaliste était une des raisons à la base de la guerre froide, les pays capitalistes vivant dans la peur constante de voir le communisme s'étendre au monde entier. Ceux-ci devaient donc réagir vigoureusement pour empêcher le communisme de se développer, ce qui entraîna au cours des 45 ans de la guerre froide plusieurs affrontements qui auraient pus se terminer par une troisième guerre mondiale qui aurait sûrement été une guerre nucléaire.
Avec ces hostilités, les deux super puissances - les États-Unis et l'URSS - déclarèrent une guerre idéologique une fois que la victoire sur Hitler fut déclarée. Cette nouvelle guerre (La Guerre Froide) se caractérise par la division du globe en deux blocs caractérisés politiquement et géographiquement, soit l'Est dirigé par l'Union Soviétique communiste et l'Ouest dirigé par les États-Unis capitalistes. Chacun ayant ses propres points politiques, économiques et militaires à défendre.
Un peu plus tard au cours de la guerre froide, la Chine s'alliera à l'URSS et ils formeront ensemble un bloc communiste de plus de 1 milliard de personnes. La politique de la Chine dans la guerre froide n'est pas un pur hasard, les relations entre la Chine, les États-Unis et l'Europe capitaliste étaient déjà très tendues depuis plus de 150 ans. Le problème majeur vient du fait que les États-Unis se croyaient ami avec la Chine tandis que la Chine n'en pouvait plus de se faire exploiter et de ne pas recevoir le respect auquel elle croyait avoir droit de la part des pays capitalistes (la Chine ayant dominée le monde oriental pendant plus de mille ans, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était alors retardée sur les plans politiques, économiques et militaires). Dans les années soixante, la Chine était devenue non seulement froide face aux américains mais aussi très hostile et anti-américains, étant actuellement plus anti-américains que l'URSS ne l'a jamais été et ce à cause de tout le contexte historique entourant les relations entre la Chine et les pays capitalistes.
La division Est-Ouest se voit clairement dans l'image suivante :
Ce tableau démontre
clairement la concurrence entre les deux blocs: