La Guerre Froide
Page Principale Recherche Ligne du temps Courriel

Cuba - Castro, communisme et crise des missiles

     Bien que la Guerre Froide n'ait jamais eut de conflit armé, elle n'était pas exempte d'incidents dangereux.  En effet, la crise des missiles cubains était le plus près que le monde a jamais vu d'une guerre nucléaire. La déclaration d'une guerre nucléaire qui aurait été désastreuse reposait sur les deux hommes les plus puissant du temps, le Président John F. Kennedy et le Premier Ministre Nikita Khrouchtchev. Heureusement, la guerre n'a jamais vu le jour.

Nikita Khrouchtchev
Nikita Khrouchtchev
     En 1962 l'Union Soviétique a été dangereusement derrière les États-Unis dans la course aux armes. Les missiles soviétiques n'étaient qu'assez puissant pour atteindre l'Europe, bien que les armes américains étaient capable d'atteindre l'entière Union Soviétique. En mai 1962, Nikita Khrouchtchev développa l'idée de placer des missiles à portés intermédiaires à Cuba. Un déploiement à Cuba a doublé l'arsenal stratégique soviétique et a fourni un vrai déterrant contre une attaque américaine sur l'Union Soviétique.

   Durant ce temps, Fidel Castro cherchait une façon efficace de défendre son île contre une attaque américaine. Dès l'échec de l'invasion américaine en 1961de la Baie des Cochons, couramment connu sous son terme anglais Bay of Pigs Invasion, Castro attendait une autre attaque comme étant inévitable. Donc pris dans une telle situation, il approuva le plan de Khrouchtchev. Durant l'été de 1962, l'Union Soviétique travailla rapidement et secrètement pour construire ses installations militaires à Cuba.

Castro à l'ONU
Castro à l'ONU

     Pour les États-Unis, la crise commença le 15 octobre de cette même année lorsque des photographies militaires ont révélé des missiles soviétiques en construction à Cuba. Tôt le prochain jour, le président Kennedy fut informé des installations soviétiques. Immédiatement après sa découverte, Kennedy organisa son comité exécutif, connu sous le nom de EX-COMM. Ce groupe des douze plus importants  conseillers de la maison blanche fut mit en charge de contrôler la crise. Après sept jours de débats intenses, Kennedy décida d'imposer un embargo naval pour cesser l'arrivée de missiles additionnels.

     Pour le reste du monde, la crise commença officiellement le 22 octobre lorsque Kennedy annonça le découverte des missiles au public. Il annonça aussi que tout lancement de missiles nucléaires du Cuba sera vu comme une attaque sur les États-Unis  de l'Union Soviétique. À la suite

John F. Kennedy
John F. Kennedy
de son discours, il demanda l'enlèvement des missiles soviétiques du Cuba. Durant la phase publique de la crise, les hostilités commencèrent à augmenter sur les deux côtés, lorsque le 26, EX-COMM reçu une lettre de Khrouchtchev dans laquelle il proposa d'enlever les missiles et troupes soviétiques de Cuba si les États-Unis acceptèrent de ne pas envahir le Cuba après son départ.

    Cette offre fut prometteuse, lorsque le 27 octobre, un U-2 américain fut détruit lorsqu'il fit une passe sur Cuba. Une deuxième lettre suivit l'incident dans laquelle cette fois-ci Khrouchtchev demanda l'enlèvement  des missiles américains en Turquie en échange des missiles soviétiques à Cuba. Cette journée-ci fut notamment la journée où les tensions furent les plus hautes.

  Sond

Discours de Kennedy à propos des missiles soviétiques à Cuba.
[0:17]
(Anglais seulement)
.mp3 (69 KB)

     Robert Kennedy, Attorney General des États-Unis, suggéra d'ignorer la seconde lettre et contacta lui-même l'ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin pour lui informer l'accord des États-Unis avec la première lettre. Finalement, le 28 octobre, les hostilités commencèrent à se calmer lorsque Khrouchtchev annonça qu'il détruira les installations et retournera les missiles à l'Union Soviétique.

    Cette déclaration et les accords qui suivirent pour spécifier les circonstances dans lesquels ils devront de dérouler marquèrent la fin d'un chapitre dans lequel le monde s'est vu aux frontières d'une guerre nucléaire. Suite à cet incident, les États-Unis et l'Union Soviétique s'aperçurent du danger du manque de communication. En effet un communiqué envoyer d'un chef à un autre prenait souvent des heures, ce qui est très dangereux si on parle d'une déclaration de guerre. Pour régler ce problème, les deux gouvernements installèrent un lien téléphonique direct entre la Maison Blanche et le Kremlin. Cette ligne existe encore, bien qu'elle ait un rôle minime de nos jours.

Installations militaires soviétiques à Cuba
Instalations militaires soviétiques à Cuba