Vers le début des années soixante, les États-Unis jouissent d'une supériorité militaire quant aux armements nucléaires en leur possession, mais l'URSS est crut de refermer l'écart entre les deux pays. À ceci se joint la possibilité de recherche nucléaire par des pays du tiers monde, dont notamment la Chine.
Désirant éviter la propagation d'armes nucléaires sure une échelle mondiale, et surtout la propagation à des pays n'ayant pas les ressources requis pour la préservation d'une méthode sécuritaire de ces ogives, les États-Unis engendrent des discussions en 1964 avec l'Union Soviétique pour limité la diffusion de telles armes.
SALT
Ces discussions débouchent éventuellement sur une série de négociations en 1969 connues sous l'acronyme SALT, pour leur nom anglais Strategic Arms Limitation Talks, ou les négociations sur la limitation des armes stratégiques. S'achevant en 1972, les négociations produisent une multitude d'accords sur le déploiement, la diffusion et la croissance des arsenaux nucléaires des deux pays, ainsi que des ententes sur la dissuasion de développements d'ogives nucléaires par d'autres pays.
Des conventions adoptées, le traité sur la limitation des systèmes de missiles anti-balistiques (Anti-Balistic Treaty) fut l'accord principal de SALT. Le traité ABM limita le nombre d'armes que chacune des forces pu posséder, ainsi que leur emplacement et composition. Malgré ceci, le traité permit la recherche, l'expérimentation et le développement de nouvelles armes. Le traité fut signé le 26 mai 1972.
SALT II
En 1979, après une deuxième ronde de discussions américano-soviétiques,
le traité SALT II fut signé le 18 juin. Tandis que le traité
ABM mis l'accent sur les installations nucléaires terrestres, le traité
SALT II limita le nombre de lance-missiles et de bombardiers stratégiques.
En contraste avec son prédécesseur SALT I, le traité SALT
II n'entra jamais en vigueur. En opposition de l'invasion soviétique
de l'Afghanistan, le président américain Jimmy Carter retira le
traité lors des discussions de ratification dans le Sénat américain.
Malgré ceci, les États-Unis se sont portés à suivre
les limitations proposées dans le traité.
START
La troisième ronde de discussions commença en 1982, lorsque le
récemment élu président des États-Unis Ronald Reagan
proposa le traité START, Strategic Arms Reduction Treaty. Ce traité
pour la réduction des armes stratégiques eut pour but de réduire
les arsenaux nucléaires des deux pays de 25%, et non que de les limiter.
Les discussions furent rompues à plusieurs reprises par faute de disputes
par les Soviétiques qui désirent se protéger de possibles
déploiements américains en Europe.
Le traité fut finalement signé en 1991 par Mikhaïl Gorbatchev
de l'URSS et George Bush des États-Unis, mais ne fut que ratifié
en 1993.